Les Efforts - aucun progrès technique ne doit nous en dispenser.

Les Efforts - aucun progrès technique ne doit nous en dispenser.

Sous prétexte qu’il existe une quantité de machines, d’appareils ou de produits pour leur éviter les efforts et tout faire à leur place, nos contemporains s’enfoncent de plus en plus dans la paresse physique et mentale. Combien de mouvements, d’exercices d’endurance ou de volonté les gens ne font plus depuis qu’il y a des voitures, des ascenseurs, des machines à laver ou à calculer, des ordinateurs… et des médicaments !… J’apprécie, bien sûr, tous ces progrès, car je bénéficie moi aussi des avantages qu’ils procurent. La question, c’est que si les humains ne sont pas vigilants, ils s’habitueront à ne plus faire d’efforts, ils attendront toujours la découverte d’un nouvel appareil, d’un nouveau produit qui leur apportera encore d’autres facilités… jusqu’à la paralysie complète de leur volonté. Or, pour son bon développement, chacun doit chaque jour faire des efforts et donc ne jamais cesser certaines activités physiques, mais surtout mentales, psychiques. Dans quelque domaine que ce soit, on ne doit jamais se laisser aller à la facilité. 

Omraam Mikhaël Aïvanhov

N'ayant pas le permis de conduire, je ne peux que confirmer ce qu'exprime OMA dans cette pensée du jour. 
Le fait de ne pas avoir le permis de conduire m'a appris à vivre autrement, et surtout différemment de la plupart de mes ami(es). 

Que ça soit les courses simples (le pain, l'épicerie etc.), comme même les un peu plus grandes courses (supermarchés), ou les divers RDV (médecins, pharmacie, administrations etc.) 

Bien je me suis rendue compte que même si la boulangerie se situe à quelques mètres de chez eux, moins d'un kilomètre, ça ne leur viendrait même plus à l'idée de s'y rendre à pied, alors que pour moi, ça va de soi.... 

Et si tu leur propose d'y aller à pied, c'est "mort", ils veulent y aller en voiture, ils tirent la tronche rien qu'à l'idée d'aller marcher un petit peu. 

Pour moi, quand bien même la plupart de mes courses et mes démarches je les fais à pied, j'éprouve le besoin régulier d'aller marcher simplement pour me promener. Pour moi c'est vitale. 

Puis la marche pour faire une démarche administrative, la marche pour aller faire quelques courses, et la marche pour simplement se balader sont toutes les 3 totalement différentes, ne serait-ce que dans l'intention...

Hors-Sujet : 
Puis, la vie m'aide toujours... (heureux hasards)
Dans le sens que je reçois de l'aide lorsque ça s'avère nécessaire, sans avoir parfois à demander. 
Par exemple, je me pointe chez le médecin, j'en ai pour 5 minutes, la personne qui était devant moi m'attend à l'extérieur et m'emmène à la pharmacie. 

Idem pour les courses, supermarchés, je pourrais saisir des opportunités que je ne saisis pas, car la marche ne me fait pas peur, pourtant j'ai bien 2 kilomètres de marches aller, et 2 kilomètres retour, à l'aller les sacs sont vides, mais au retour, ils sont pleins. 

Des gens qui s'arrêtent... 
Ou bien des gens qui ont l'intention de me proposer, je le ressens, mais non, via l'esprit, je refuse, préférant marcher. 

Ce n'est qu'un tout petit exemple là, pour dire que.... 

Alors que je n'attendais rien de cette 1ère personne chez le médecin, je me doutais pas,  qu'en plus je ne connaissais point, d'ailleurs ! 
Mais ces rencontres sont comme prévues et préparées à l'avance, c'est comme si, je le, ou la connaissais. 

Il y a aussi les efforts au niveau du ménage, l'aspirateur, c'est simple, facile et je trouve plus rapide, mais ce n'est pas pour autant que j'en profite quotidiennement, je continue avec le balai, et l'aspirateur c'est uniquement lorsque je fais le Grand Ménage, pour le reste c'est le balai.

Et pour pas mal d'autres choses, par exemple GPS lorsque je pars en voiture avec d'autres personnes, moi ça me dérangerait presque, étant donné que je ne suis pas du tout asocial, j'aime demander aux gens ma route, ou bien me fier à mes intuitions. 

Parfois la technologie à l'extrême, pousse les gens à se renfermer et à ne plus parler, pour discuter ni s'ouvrir aux autres. 
Tu deviens comme aveugle au monde qui t'entoure. 

Lorsque je suis dans le "besoin", comme pour savoir ma direction, bien je m'ouvre au monde qui m'entoure, et je vais vers les personnes qui m'inspirent positivement, car je sens qu'elles pourront m'aider. 

Cela dit, bien évidemment, je suis un extrême aussi... 
Ne "voulant" que me débrouiller sans technologie ! 

Peut-être bien que j'équilibre les "trop", pendant que moi ce ne serait pas "assez"?! 
Allez savoir ....

Dans tous les cas, j'ai ainsi pu faire de très belles rencontres, très brèves la plupart du temps, mais qui font du bien, c'est comme vivre un moment d'éternité, car pendant que tu rencontres ces personnes, le temps disparaît... 

- Cette vie est-ce que je l'ai choisis ? 
Pas vraiment. Oui (esprit-âme) et Non (ego, personnalité). Il y a un dilemme en moi. 

J'ai dû simplement apprendre à vivre ainsi, et à accepté que pour moi, ça soit comme cela.  
Ce qui n'a pas toujours été facile, puisqu'on peut se penser "nulle", "pauvre" et inférieure aux autres, lorsque t'as rien etc..
Du fait de ne rien avoir comme tout le monde, c'est pas facile au départ, j'avais l'impression de ne pas avancer dans la vie ! 

Puis non...
Mais non, c'est ça justement le conditionnement de la pensée, de l'être et de la personnalité.
"On voulait" justement que je me sente nulle et inférieure.  

Puis donc à force, j'ai finis par y découvrir de belles choses dans cette vie "simple". 
L'apprentissage, l'expérience, voir la vie différemment, et autrement de la majorité etc.

Puis j'y ai surtout découvert le formatage de cette société de consommation, et son mode opératoire pour le coup.
Conditionner à acheter, à consommer, à s'enfermer.
Et ça, bah ça calme.

Amicalement,
Béatrice.